Accord gazier : pourquoi la Chine continue de tirer l’herbe sous le pied du pipeline de Poutine

Pékin peut se permettre de laisser Moscou dans l’incertitude quant à un accord sur un gazoduc. Mais la Russie n’a que peu d’alternatives.

Pas encore d'accord.

Il s'agit généralement d'un travail sinistre qui fait suite à des réunions entre dirigeants autoritaires se vantant de leur pouvoir et de leur influence grandissants. Mais regarder Vladimir Poutine et Xi Jinping négocier sur le plus grand projet d’exportation de gaz russe a un côté étonnamment comique.

Chaque fois que les présidents russe et chinois se rencontrent, Poutine laisse entendre que le gazoduc Power of Siberia 2 – qui acheminerait un gazoduc de taille Nordstream 2 de 55 milliards de mètres cubes vers le nord de la Chine via la Mongolie – est sur le point d’être approuvé. À chaque fois, Pékin hésite à signer.